Je défonce ma vie et toutes les traces de son outrage.

Fétichisme des mots et des images. Stupides souvenirs. Billets de concert. Cartes d’anniversaire, conneries diverses, traces de ma bouche dans le vide d’un billet blanc, toutes sortes de trucs.

Putain j’ai dezinguée toute ma vie. Il reste mes jolies robes d’été et mes sandales de fétichiste du pied. Et aussi pas mal de peintures dont personne ne veut pour le moment. Je suis garnie. Je suis aimée. C’est comme aux NA. 24h à la fois. Prie. Demande de l’aide. Ça marche.

Je bois et je prie comme Johnny Cash. J’aurais été fidèle au même homme et finalement traitée comme une princesse mourante mais adorable. Comme je ne souffre pas je suis toute à ma tête et aux belles choses qui m’entourent et qui me sont offertes. L’histoire est incroyable et il faut que je l’écrive de toutes mes forces avec celui que j’aime et mes amies cheries me soutiendront.

Sérieux Delphine Savin !

Ne soyez jamais tristes j’ai eu la plus belle des vies de Paris !

Je pense avoir tout prévu pour la suite que je n’aimais pas.

Combien cela me soulage

.

Jamais mon appartement n’a été aussi beau et accueillant. Jamais je n’ai été aussi délestée de trucs encombrants. Je vais vers un tunnel of love, vers un tunnel végétal avec des animaux et tous les enfants à naître.

Je règle tout le merdier avant de pouvoir signer de ma main.

Le temps court avant le merveilleux Noël en famille.

Je prends tout. Tous les signes. Tout.

C’est un peu la déglingue. Baby.

Je n’ai jamais été aussi heureuse.

C’est inconprensible

S’il te plaît

Je sens que je voudrais bien mais la caresse est presque atroce. C’est un peu dégueulasse pour une belle amante comme moi, avec toutes ses chaussures et la coiffe de ses gambes et tous les hommes que j’ai aimés.