Ta chambre deviendra une buanderie pour y mettre sur l’étendage distendu mes culottes et mes pulls lavés à la main. Tu vas partir avec tes mètres de mangas et les collisions de sons dont j’étais bercée. Je t’ai fait pour. Pour que tu me quittes. Armé, oui. Sans dettes. Prêt. Ce qui me manquera le plus n’a pas de nom. Comme je n’ai pas de canapé je ne finirai pas à son angle avec une bouteille de Martini à tuer le temps. Je sortirai, vois-tu, comme j’ai fait toujours, pour évtier de vaquer entre les deux courrettes grises et mon éternel tourment.