Je vois.
Plein de petites choses de la violence et de la misère. Rien de nouveau mais des évènements qui m’atteignent et pourraient faire de mes tripes mon premier cerveau. Mon bide.
Je n’arrange pas ma vie comme avant le COVID. Tout est changé. Je m’ocuppe d’abord de ma survie, après je me permets d’envisager de créer quoi que ce soit. Je ne suis plus sure de penser dignement et d’avoir les mêmes réflexes qu’avant. Je suis gravement atteinte par cette pandémie et par les injonctions incroyables de notre gouvernement. J’ai perdu Paris, j’ai perdu tous mes amis, j’ai perdu un truc que je partageais avec eux, je ne sais pas comment me ressaisir et nous rassembler à nouveau comme avant. Ma vie me manque à mort.