Le 30 novembre mon principal client, une bonne petite agence du digital bon teint me passe à la trappe de mes fonctions. Deux ans et demi à recouvrer ses créances incrustées dans une détestable relation client… Je fais rentrer un fric fou oublié dans une gestion précédente livrée à l’oubli de la mensuelle relance, asservie certes mais efficace, je déterre des sommes dûes avant quelles ne soient gobées par la date de préemption, je me livre à d’ultimes batailles avant qu’elles soient réglées sobrement aux tribunaux de commerce. On me dit de partir du jour au lendemain, on me dit pars en laissant tous les dossiers en cours, en suspens, au motif que tout va être réorganisé, on ne sait point trop encore mais ce sera d’un bloc versé en province, vers Limoges. Le taulier m’indique qu’il m’affranchira vers les 15 décembre de nouvelles et ponctuelles missions qui pourraient l’arranger. Je n’avais pas dis non. A date, je reçois un message contrit d’un homme avec lequel j’avais géré la boîte me proposant des heures de ménages à 140 euros par mois. Il est là le mystère de l’enflure !