C’est la fin de ce beau, de ce merveilleux dimanche de Pâques à la campagne, je rentre. La Maréchaussée nous dit de rentrer vite fait alors que le soleil est si beau et qu’il nous appelle à nous embrasser sur les quais de Paris et nous faire des serments. Je vous déteste les Gouvernants, vous ne connaissez pas la vie des Gens, vous nous mettez à genoux, vous nous privez de travailler et de la moindre des rencontres sociales, des moindres étreintes amicales, vous nous interdisez de nous voir, de boire une bière sur un banc, vous martyrisez nos vies étroites, plaquées dans 40 mètres carré sans vue. Vous êtes des tyrans et j’aimerais vous en faire bâver un jour pour tout celà que vous n’avez pas vécu. Je suis chaque jour plus anarchiste, plus résignée à ma vie étrange solitaire et individualiste, je renonce à tout projet de votre société, je n’ai de solutions ni d’avis sur rien. Je n’ai pas envie de la suite.