TitaBlogskaïa

Archive for novembre 2020|Monthly archive page

To Do List

In Uncategorized on 30 novembre 2020 at 9:41

Prendre des RDV médicaux hyper bandants, hyper flippants

Envisager Noël quand on voudrait faire des cadeaux à ses adorés, neveu et nièces, fils, belle-fille, tous magnifiques

Supporter de ne voir ni sa famille ni ses amis pendant encore trop de semaines

Envisager de se faire refouler encore une fois de la Messe en raison de cette détestable « jauge » autorisée de fidèles

Mourir un peu chaque jour de ne pouvoir boire un pot nulle part et de ne pas être reçue dans mes bistrots préférés qui composent depuis toujours ma vie sociale

Ne pas voir mon Amant car il est un Mari

N’avoir rien envie d’acheter, me restreindre faute d’envie

N’avoir plus l’idée de peindre faute de couleurs ni d’alan

Se trouver moche à cause du masque et des ravages qu’il fait sur nos visages quand ils sont déjà flétris

Ne pas même envisager un quelconque rêve comme partir ou s’acheter des fringues

Ne pas même avoir le courage de choper du shit Porte de Montreuil alors que c’est le meillleur spot pour les meufs qui n’ont jamais peur comme moi

Maltraiter des amis à force de leur laisser des messages auxquels ils ne répondent pas

Faire des cauchemards douteux où tu parles à ta Mère entre déclaration d’Amour et régression de sale fille de la place Maubert.

Se prendre des claques de différents hommes parceque j’ai trop bû et que je pousse le bouchon

Dépenser un argent fou pour un vin de Bourgogne qui nous rendrait Amoureux pour la Vie

Pleurer l’absence de mes tableaux prisonniers d’un restaurant qui ne peut plus accueillir quiconque

Trouver que me corps se délite alors que ce n’est même pas vrai et que je ne suis même pas vieille

Eye contact

In Uncategorized on 24 novembre 2020 at 12:04

Du coup, j’écoute toutes autres musiques et aussi beaucoup le silence vu que la parole est devenue dangereuse. Finalement avec le masque, je peux tout cacher, et ma mauvaise peau et le calcaire de mes rides et l’offense d’un sourire qu’on ne voit plus alors que c’était mon meilleur cadeau et le rire ! Tout ressort par les yeux, voyez les gens dans la rue et dans le métro et vous ne verrez plus que leurs yeux, toute notre attention se prête aux yeux qui guettent derrière le masque un regard à croiser.

Je vais parler du Corona

In Uncategorized on 12 novembre 2020 at 11:53

Je ne sais pas si ce soir je suis malade des sequelles de la vieille Covid du début mars où si je suis devenue juste folle de toi.

De Grenelle aux Terroirs de France

In Uncategorized on 8 novembre 2020 at 8:42

Avec Tout Ca, je m’attache à de nouvelles personnes essentiellement rencontrées sur le Web, forcément. Ce n’est plus dans les bars ni dans les soirées mais dans l’entente douce des MP. C’est dans les likes quand on ouvre sa gueule et qu’une petite foule réagit au quart de tour, car tout le monde en a marre et souffre d’une situation navrante et d’une gestion pitoyable de nos dirigeants. Ce qui me fait le plus flipper est l’instauration d’une dictature sous couvert de vouloir enrayer l’épidémie qui ne fait pas plus de morts en France qu’en situation normale. Paris, à la fois vide des keufs et de la coercition habituelle, appelle à une grande relève, à une grande reprise en main de notre droit à travailler, à circuler et à nous aimer. Je suis peu à peu laminée par cette angoisse que notre pays soit gouverné par une technocratie infâme qui ne connait pas le travail sinon à travers les algorythmes. J’ai rencontré un de ses suppôts fiévreux et cernés des yeux et de toutes parts d’ailleurs me raconter qu’il avait été appelé par le Ministère du Travail en détresse pour évaluer l’impact des décisions du Gouvernement : et si on faisait ça, ça donnerait quoi ? Le type n’en menait pas large et était acculé à faire des choix qui seraient de l’ordre du meilleur conseil pour le Gouvernement. Je le plains d’être mathématicien/informaticien. Il ne dort plus la nuit, le jour il tient grâce à la cocaïne et les plans cul à venir.

Toge

In Uncategorized on 8 novembre 2020 at 1:06

Puisque tout est foutu. Viens me parler chaque jour sans lendemain, sans ces choses éspérées qui sont devenues obscènes, sans tout ce qu’on ne peut plus supporter, l’histoire et l’odeur anciennes de l’Autre. Cette façon qu’il a de partir en voyage en te laissant en plan drapée dans sa panoplie d’enfants et une femme qui n’est pas toi.

Courtil

In Uncategorized on 8 novembre 2020 at 12:48

J’ai plus l’oreille infertile pour les femmes. Je suis revenue des chasseurs et des monstres. Je resterai toujours leur amie mais leur souffle me coûte la nuit et l’épreuve ne concernera jamais mon ascension. Je bois en partage du rire et du souvenir avec un Homme qui me plait et contre lequel ma danse se cabre.

Saturday night with or without Biden

In Uncategorized on 8 novembre 2020 at 12:26

Joie d’être enfermée. Je suis obligée de tout arrêter d’efficient pour une mélasse déprimante ne sachant jamais si son état vient du vin blanc d’hier, de la Covid où d’avoir paumé un ami dans cette nuit. Mother I can feel the soil falling over my Head.

A toi, Amore

In Uncategorized on 3 novembre 2020 at 10:43

Il ne faut pas que tu aies peur d’ici

Nouveau Paris ça me gagne

In Uncategorized on 2 novembre 2020 at 11:14

Viens que je te manque, viens que je te plante. Viens jouer le Nouveau Paris, venez les bistrots, les restaus, venez jouer le Nouveau Paris, le Paris des paris glorieux, des belles femmes riant trop fort aux terrasses, des verres de vins merveilleux engloutis toute une nuit où il est possible d’aimer un des hommes de sa vie et de baiser les lèvres d’une femme belle comme une soeur. Viens au Nouveau Paris et parie enfin sur ce que tu connais déjà et que tu ne voudrais jamais lâcher, parisien que tu es, viens au Nouveau Paris et reconnais Nous, les amoureux de Paris, du vin et de la bière et ou se perdre et être heureux. Viens au Nouveau Paris sur Marin Marais et s’il te plait les basques propres et doux avec ta compagne.

Battement ralenti

In Uncategorized on 1 novembre 2020 at 10:17

Ici c’est mon club centré liberté, si tu veux de moi, tu vas te le coltiner.

Mais personne n’est forcé ni à m’aimer, ni à me lire, ni à boire ni à se droguer avec moi, personne n’est forcé à mon rythme.