Tous tes mots merveilleux déployés pour me prendre. Cette aile. Ces sept derniers mois, cet épisode hallucinant du confinement au cours duquel nous nous sommes tant aimés dans l’appartement vide de mes parents, cernés par des voisins primoaccédants d’une intolérance crasse incommodée, cassant les plus belles chansons italiennes qui arrachaient nos coeurs, même Bach, même la musique tendre du Brésil, plus rien n’avait le droit d’être aimé trop fort.