A la rentrée je n’aurais pas dévoré mes doigts de douleur de n’avoir pas eu de nouvelles de toi. Je serai bronzée et j’aurai la foi. A la rentrée, j’aurai un nouveau contrat que je pourrai honorer de chez moi, au téléphone, personne ne saura à quel point je serai seule et combien vous m’aurez manqué et ce n’est que la suite de ce que vous savez déjà, vous devinez bien que ce ne sera plus comme avant.
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Paris kaput
In Uncategorized on 17 juillet 2020 at 1:40Vais-je seulement pouvoir remettre mes robes élimées. Cet Eté perdu et un peu froid dans un Paris dégueulasse sans touristes pour en masquer la saleté et la médiocrité de son service. Paris carbonisé par ses occupants sans logis qui lui font des doigts et conchient ses trottoirs abandonnés. Paris, où sont les belles filles qui rient trop fort à tes terrasses ? Tes grands hôtels fermés, tes grands boulevards affirmés crevards, les Champs Elysées même désertés par les Roms, pour l’instant on rigole. Quand on reviendra chercher du boulot et de la joie en septembre on verra, on boira une bonne tasse à la santé de Paris défoncé.
Covid sacanagem
In Uncategorized on 17 juillet 2020 at 1:07Tous tes mots merveilleux déployés pour me prendre. Cette aile. Ces sept derniers mois, cet épisode hallucinant du confinement au cours duquel nous nous sommes tant aimés dans l’appartement vide de mes parents, cernés par des voisins primoaccédants d’une intolérance crasse incommodée, cassant les plus belles chansons italiennes qui arrachaient nos coeurs, même Bach, même la musique tendre du Brésil, plus rien n’avait le droit d’être aimé trop fort.
Finir juillet 2020
In Uncategorized on 17 juillet 2020 at 12:26Est ce qu’on se reverra après l’Eté, quand j’ai dit ne plus vouloir te parler et quand je t’ai laissé avec ta plus jeune fille, tes cols savoyards et tes têtes piquées dans les piscines de Meylan. J’étais à Paris dans le gris et tu m’avais oubliée, plus le temps de me rassurer du fond de ta zone de confort, j’ai tout masqué pour le reste de l’Eté. Je n’ai pas mal, je t’aime pour l’idée, le reste long, tu l’avais annoncé, autant m’échapper et rire avec mes potes kabyles au café. Pauvre Eté.