Vous savez bien que vous avez assez de fringues et de fards pour tenir.
Vous savez bien que vos amis sont ailleurs. Vous savez bien que le travail n’est pas le même payé si c’est toi ou bien si c’est moi. Pourquoi ? On s’en fout. Vous savez bien qu’on attend le prochaine fête et qu’on fera chier les voisins qui ne supportent pas la moindre secousse. Vous savez bien que ce qui compte c’est la suite, c’est à dire les enfants sans leurs crétins de parents. Vous savez bien que c’est bon de retourner à la messe puis au marché le dimanche. Vous savez que nous manquent les piscines où plonger. Vous savez qu’on a manqué d’amour ces derniers temps et qu’on a trop frimé, qu’on n’a rien lu, qu’on a flippé à mort, qu’on a cru que la dictature était arrivée.