TitaBlogskaïa

Archive for juin 2020|Monthly archive page

Peur sur la Vie

In Uncategorized on 30 juin 2020 at 3:30

Recouvrer la Beauté. Je m’attache aux façades de Paris, vers le ciel lors de ballades, à défaut du regard des femmes élégantes et soumises au masque, les autres qui se voilent, les autres qui ne font plus attention à elles, le manque général de goût pour ce qui m’est essentiel. Pardon. Lamination de l’imprévu, de la prise de risque, de l’envie d’être ensemble, dispersion des foules, messes, formation d’une moisissure, l’air sent la spermagénese, la guerre civile, le Rut.

Story Board

In Uncategorized on 17 juin 2020 at 4:56

Il faut bien raconter sa vie. Il n’y a que ça dont on soit sur.

Du fard à la tyrannie

In Uncategorized on 17 juin 2020 at 4:24

Vous savez bien que vous avez assez de fringues et de fards pour tenir.

Vous savez bien que vos amis sont ailleurs. Vous savez bien que le travail n’est pas le même payé si c’est toi ou bien si c’est moi. Pourquoi ? On s’en fout. Vous savez bien qu’on attend le prochaine fête et qu’on fera chier les voisins qui ne supportent pas la moindre secousse. Vous savez bien que ce qui compte c’est la suite, c’est à dire les enfants sans leurs crétins de parents. Vous savez bien que c’est bon de retourner à la messe puis au marché le dimanche. Vous savez que nous manquent les piscines où plonger. Vous savez qu’on a manqué d’amour ces derniers temps et qu’on a trop frimé, qu’on n’a rien lu, qu’on a flippé à mort, qu’on a cru que la dictature était arrivée.

Retour à la désobéissance

In Uncategorized on 17 juin 2020 at 3:55

Je suis retournée à l’agence et je voudrais échapper au travail seule. Je ne sais pas comment ça s’appelle maintenant de revenir à l’Open Space désinfecté et vide. Je suis mille fois plus à mon travail que quand : voisin, tu me disais tout, quand j’avais peur pour nos santés mentales, quand je sentais tes centaines de cigarettes s’échapper de ta fenêtre et ta toux de cavèrne. Tu sauras que je ne me suis pas toujours levée, que je me suis couchée tard à chasser un petit démon, que j’ai agoni une nuit entière un souvenir que j’avais, tu sais que je bois autant que toi et que nos bouteilles vides s’entrechoquent dans la poubelle blanche du petit local si bien tenu par la gardienne sainte de notre immeuble.

Je reviens au soleil, j’ai arraché mon masque, je désobéis en tout et je voudrais voir vos visages. Comment ce fait-il que vous soyez si soumis à l’Etat ?

Bain dans la Seine

In Uncategorized on 11 juin 2020 at 1:37

Ne me mens pas mon Amour

Je t’aime à tout prendre

Préludes

In Uncategorized on 7 juin 2020 at 2:10

J’ai passé la soirée à danser RAMEAU