La vie hachée, tansée, calfeutrée, devenue si intense. Tout est devenu si intense. Ta voix quand je l’entend, le soleil qui se répand dans la rue, les mots qui prennent tout leur sens, le silence un nouveau bourreau qu’on connaissait pourtant mais de loin en loin dans le fracas de la ville et des terrasses bruyantes. Le silence de la sieste que l’on fait épuisés de n’avoir rien fait de vraiment tangible et de s’en meurtrir comme si c’était notre faute que le système s’éffondre.