L’autre soir j’ai eu une vision très nette de cet apocalypse. Je l’ai vu grandiose comme un poster de Frazetta. J’ai voulu le regarder comme on le faisait quand nous avions 15 ans et que nous attendions une guerre nucléaire dans les années 80 allongés sur nos lits.
Je me souviens de Tchernobyl, le temps était sublime déjà décimé par le Sida. Nous avions tous pris des bains de soleil à peine obscurci par le nuage. Nous avions tous pris toutes sortes de risques, nous ne portions jamais de capote ni pour la vie à suivre. Nous étions entourés de drogue,d’amiante vive et du Sida. Nous avions la Télé, le sexe nouveau, les femmes modernes et les hommes outranciers. Les PD, les trans, j’ai tout pris.