Au bout de mars, tous guerriers contre Rien, tous bêtes à charge, tous intimidés et morfondus dans un combat invisible qui nous divise et nous rend muets.
Viens avril qui me plait. Viens panser au soleil nos plaies qui resteront sous la cloche du vif argent de ce printemps volé. Volé aux enfants, aux jeunes, aux amants et aux grands-parents qui voulaient de toutes leurs forces rester. Restons. Nous tous savons qu’aucun discours politique ne tient plus face à l’effondrement de nos sociétés. Viens avril qui me plait et le soleil.