Combien le vin m’a sauvée. Combien le vin m’a acquise à de nouvelles amitiés. Combien je t’ai laissé m’envahir pour aimer. Et comment tu m’as permise. Tout les alcools sauf toi. Toute couleur sinon tes robes. Tout le goût de tes jambes, de la coulure sur le verre gracieux où je marque le rouge de ma bouche et la graisse de mes doigts malheureux. Tout ce que tu m’as fait chanter dans mes dessins. Tous les matins que tu as plombés dans ma vie.