Il suffit de partir quelque temps pour envisager qui me manque. Le long de ce rivage qui n’est ni le mien ni familier et où je ne n’ai rien trouvé sinon sa beauté, sinon de prendre son bol d’air. Rien ne fera. Et le changement détraque mon ventre et mes marques, et l’envie de dessiner, je ne peux jamais la transposer ailleurs comme on trimballerait sa boite de couleurs pour faire un truc. Changer d’air. Je reviens en courant de l’échappée.