Je me suis demandée si je n’étais pas mieux à tailler des arbres en souffrance dans le jardin de mes parents plutôt qu’à batailler ma pitance dans les plus beaux quartiers de Paris. J’étais avec ma cisaille efficace et avec le vent dans mes cheveux et ma détermination à éliminer les branches mortes et à rendre un peu d’espace aux citronniers. Rien ne pouvait arrêter mon mouvement, j’étais lancée et je savais où couper ce qui retient la vie et la sève.