Je ne suis jamais seule quand je suis avec moi. Je vous voue aux gémonies, je vous hais de tous mes muscles saillants, je vous expulse de ma détente, je vous souhaite une mort lente, je vous extraie de ma chair aimante et de tous les efforts que j’ai fait pour vous laver de qui vous étiez, bande de chameaux obscènes, alourdis des tris que vous n’aviez jamais opérés, des rangements dont vous n’aviez pas eu le courage, des courriers que vous n’aviez pas ouverts depuis 5 ans et qui plombaient vos vies. Je suis votre tourment et vous m’avez interdite de vos vies une fois lavés.