Je pars demain à l’aube cueillir les olives au pays. J’ai pris un vieux jean et de quoi dessiner si cela me prend. Je pars avec les jours derniers et ce que je dois en extraire. Non pas d’appeler un homme qui m’aimerait, ni une fille à la peau douce et si intelligente qu’elle me bouleverserait, non je pars tranquille et personne ne loge dans ma tête. Quand je reviendrai, je demanderai plus de travail, à tanner mes après-midi. J’aurai, avec les miens, rassemblé les forces d’une belle pression à froid.