Je m’emmerde au fond de cet été où tu ne me toucheras pas. Je m’emmerde à préférer ARTE aux ballades dans le quartier où les loosers sont toujours prêts à te chopper, quand tu passes devant leurs bancs, pour une clope, pour te dire leur détresse dont je n’ai plus rien à foutre. Sérieux. Tous ces touristes idiots qui laissent leurs poches ouvertes à la racaille de masse qui trace le métro en bandes, tant pis pour vous, plus personne n’est aux commandes, servez-vous. Je m’emmerde au fond de cet été qui ressemble aux derniers étés où je mourrais de toi. L’été n’est plus ma saison préférée. J’y souffre tant que je préfère mes pulls, mon blouson et les feuilles mortes qui craquent sous mes bottes dans le vent.