Ce qui compte maintenant c’est le travail, le Jazz et tout ce qui m’emporte au ciel.
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Paquetage
In Uncategorized on 3 juin 2019 at 3:51Je dis que je n’ai plus peur d’aimer. Ma vie tient dans 10 cantines en fer.
Pigeon rouge
In Uncategorized on 3 juin 2019 at 3:25Quand j’aime, j’écris de trop beaux poèmes, d’une voix de chorale libre, à dessiner sur mes courriers. A toi, je dis tout sur l’enveloppe avant même que tu m’aies lue.
Après, tout sera broyé de toutes façons. Je vais toujours trop loin. Une absolutiste comme moi périra de mort violente.
Sang et sucs
In Uncategorized on 3 juin 2019 at 1:17Ce soir, en nettoyant la salle de mon bain, je me suis blessée sur le rasoir de mon fils. J’ai inondé de mon sang de betterave la faïence du lavabo, de la baignoire, des murs carrelés. C’était très beau ce magenta mais je l’ai garrotté malgré lui, comme la honte de toutes mes eaux. Tout ce qui perle indispose, tout ce qui transpire sera poudré, tout ce qui suinte, tout ce qui coule sera mouché, torché, et si je me laisse pleurer j’aurai de gros yeux.
Ermitage volatile
In Uncategorized on 3 juin 2019 at 1:00Je suis allée écouter L’Oiseau l’autre soir. Je ne savais pas comment bien me percher pour l’entendre sans être trop assise et surtout je redoutais de m’éloigner de l’abreuvoir, car j’avais soif. C’est très intimidant cette musique qui n’est pas pour danser mais pour entrer tranquillement dans vos entrailles comme on ferait un voyage, lent, hasardeux. J’étais la spectatrice et l’auditrice la plus candide, je me sentais toute neuve et pucelle, j’ai rencontré des femmes d’exception ce soir là qui n’ont pas du tout écouté ce concert de la même façon que moi. Après le compliment à l’artiste, tu ne restes pas, tu t’enfuies, tu dégringoles des Pyrénées, des Rigoles, tu gardes tout pour toi. Tu as bien fait d’être seule, ce soir en particulier et aussi tout le temps en général
Gargouille, bruit de mon ventre
In Uncategorized on 3 juin 2019 at 12:43C’est étrange la vie. Je suis venue sonner à ta porte pour te dire que j’avais envie de toi et tu m’as éconduite. Ce n’est pas grave. Je me suis donc attablée à d’autres œuvres que je fais parler plus facilement que toi. Je n’ai pas de chagrin mais je suis étonnée que tu ne veuilles plus rien de notre chair. L’histoire est dans ta boite close, alors que pour moi l’amour des amants gargouille toujours dans mon ventre.