Je fête les 51 ans de ma victoire comme de ma débâcle
Rien ne presse maintenant
Tout est consommé pour ceux qui n’ont encore rien vécu mais le reste est murissant et j’y tiens à mourir
Je ne règle même plus mes comptes avec mes amours passées
Je ne cherche même plus à aimer de nouveau comme avant
Je suis close et persiennes
Je n’ai plus assez de chair à faire exulter, je n’ai plus la force ni l’envie pour d’autres tourments d’aimer
C’est l’automne du corps et toutes ces histoires qui m’ont énervée
ne me rendent même plus jalouse alors que j’étais ta tigresse et la louve
C’est une grande peine, c’est un grand réconfort d’être devenue une autre femme
tu as 51, j’aurai 52 en avril… je te relis pour la 1ère fois depuis 10 ans…peut-être 15
tu es toujours là..
Surtout 30 ans depuis notre rencontre
Tu seras toujours là. Je n’avais présumé, pour ma part, ni la profondeur , ni le retentissement, ni le désordre…je vais nous laisser tranquilles …alors
Une belle faute d’accord … comme une marque de mon émoi …tu es décidément toujours là
Je suis retournée en réunion ce matin ! On se verra sans doute dans une de ses salles…