Je ne mange pas. Rien ne presse et je veux rester vive. Je cherche juste de bonnes chaussures et un but pour les chausser. Sinon, je reste ici et je dors avec les yeux qui volètent sans savoir ce que je désire. Il faudrait toujours mais en fait c’est égal que je ne fasse rien puisque personne ne me voit. Si j’étais libérée de toutes contraintes, je veux dire, absolument, je vivrais mieux le temps et la tête à l’envers. Quand je sortirais ce serait toujours enfin affamée et tirée à quatre épingles pour conquérir le monde.