« Femme qui vous accordez avec la bouche du poète, ce torrent au limon serein, qui lui avez appris, alors qu’il n’était encore qu’une graine captive de loup anxieux, la tendresse des hauts murs polis par votre nom (hectares de Paris, entrailles de beautés, mon feu monte sous vos robes de fugue), Femme qui dormez dans le pollen des fleurs, déposez sur son orgueil votre givre de médium illimité, afin qu’il demeure jusqu’à l’heure de la bruyère d’ossements l’homme qui pour mieux vous adorer reculait indéfiniment en vous la diane de sa naissance, le poing de sa douleur, l’horizon de sa victoire » (…)
Fureur et mystère – René Char