A propos de dire
au sujet
d’être une femme
de maintenant.
Je dirai que je suis fière d’en être
A propos de dire
au sujet
d’être une femme
de maintenant.
Je dirai que je suis fière d’en être
Je te retire de ma liste Facebook.
Je tremble à initier un séisme de magnéitude zéro
Ca me fera du bien de ne plus savoir qui sont tes amis, quels sont les évènements auxquels tu te proposes et qui tu as aimé dernièrement.
Pourquoi on n’aborde jamais les vrais sujets ?
Quand lira t-on dans ELLE un article du genre « Et sinon vous en êtes où ? »
A décliner en marronnier mensuel, un truc entre menstruel et sensuel, qui mettrait le doigt.
Le tic qui agite tes narines qui s’ébrouent
L’étirement de ta bouche qui cherche la relaxe
La virgule de ces cheveux au creux de ta nuque
qui rappelle l’enfance
La façon que tu as de contempler tes mains en étoiles
La grâce étouffée du croisement de tes jambes
L’offrande de ton sexe
La cavalerie
L’ivresse et puis l’empoigne
Tous les mots qu’on se dit
Une femme au regard mâché par le Botox,
qui lui avait arraché les virgules du nez et les ailes du sourire.
Une face de méduse sans âge, sans la cartographie propre à la baise du temps, sans la joute face à l’outrage, sans pattes d’oie, sans rides du lion, sans sillons de la peine, juste chiffonnée, happée, livide, exténuée de courir après la fraiche joue d’antan.