Meurtrir des amours, qui m’aimaient même malade
Abimer, infidèle, jouir de mille tocades,
hommes désirés, possédés et frappés,
amourachés farouches battant comme des chamades,
avec qui je dansais des tangos endiablés
pour partir plus loin, en grossières passades,
inciser de mes mots leurs silences blessés.
Et mon oeil brutal dans son cerne violet
regardait sans les voir leurs larmes de nouveaux-nés
C’est une affaire en or, caressante à souhait,
un coeur gros comme ça qui se vend quand tenté,
un corps de tigresse aux poisons éreintés,
une griffure obscène, une plainte en pointillé
Et systématique tox et manipulation jex
je piétine sous cape et capitulant tard, je laisse dans mon sillage
un vilain petit carnage
un grand silence d’amour
un sentiment tout gourd
qui ne veut plus ricane
et cherche le blanc du lait