Il ne faut pas s’inquiéter et savoir me lire : si je ne suis pas ici, je suis toute à la vie. Elle me cherche, me tend ses bras de peau neuve, elle ne me laisse plus dormir, ni tourner en rond à fouiller des poèmes. Comme un mot chasse l’autre, comme je sens le froid quand je dévêts un homme de mon amour pour en habiller un autre. Je n’oublie rien, je le glisse dans l’ambre, pour le porter toujours en médaillon précieux.