Amsterdam crapahuté dans le dédale de ses cercles infernaux jusqu’à sa tête rouge, enfumée et goguenarde. Amsterdam des cauchemars enfouis dans la vase des canaux, dans l’exposition léchée des intérieurs bourgeois douillets joliment éclairés. Amsterdam de la peinture rêvée en papier glacée offerte à mes yeux pour de vrai, la vue des fleurs, le don variable du ciel battu par les vents. Amsterdam des fêtards venus de nulle part pour fumer à la chaîne et puis boire, la peau plombée, le cerne des toxicos, l’apparition diaphane de filles nourries de perle, éclatantes de santé trônant sur leurs vélos.